lundi 21 mars 2011

La logique de la lumière

Je suis revenue... d'une semaine de repos et me revoilà enrichie d'une expérience d'un autre monde que la mienne ma vie... et brunie par le soleil et l'air pur de la mer des Caraïbes qu'une croisière m'a permise de vivre...

La Parole de Dieu
« Debout ! Resplendis : elle est venue ta lumière et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. »
Du livre du prophète Isaïe, chapitre 60, verset 1.


La méditation

Attention à la religion du serpent, cette religion adoptée par Adam et Eve au pied de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est une religion de la méfiance, de la prétention de l'homme à se croire tout-puissant, une religion qui dresse l'homme en rival de Dieu. Au final, une religion qui précipite l'homme dans la chute. Tête première dans la morale du permis et du défendu, du pur et de l'impur. Alors que de hauts murs pour protéger le petit monde des parfaits, que de précautions pour ne pas se laisser contaminer par le grand Mal, que de règles minutieuses pour écarter tout risque de pollution. Une logique de « perfection » qui isole et exclut !

C'est le combat perdu d'avance du pur contre l'impur : comme d'un homme vêtu de blanc dans une cave à charbon.

« Lumière née de la lumière », le Christ, lui, obéit à une autre logique. Dans le coeur le plus noir de l'obscurité, la plus faible des lumières, la plus fragile flamme réussit à repousser les ténèbres, à faire triompher le jour sur la nuit, le matin de Pâques sur le Vendredi Saint.

Telle est la vertu de cette lumière que le Christ confie à l'homme par sa résurrection. Une lumière qui se propage, qui se fortifie d'être partagée, qu'on ne peut garder pour soi. Une lumière qui éclaire la route, et rend le coeur tout brûlant.

La lumière du Christ obéit à la logique de l'amour plus fort que la mort.


Je continue à entrer la parole qui vient de la retraite en ville... des Pères Dominicains...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire