mardi 19 avril 2011

Un geste de grande douceur

La Parole de Dieu

« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie. Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, chapitre 12, versets 1 et 3.

La méditation

À l'entrée de la Passion, voici un geste de grande douceur : l'onction d'une femme, Marie-Madeleine, à Béthanie… Tandis qu'elle est couverte de reproches, Jésus la loue pour la prodigalité de son amour. Surtout, elle a pressenti la passion et la mort de Jésus. La grandeur de l'amour, c'est de pressentir le désir de ceux qu'on aime, de ceux qui souffrent.

Cette scène de douceur se renouvellera jusqu'à la croix. Sur la voie douloureuse, au milieu de la brutalité des soldats, nous retrouverons des signes de tendresse : ce sont des femmes qui accompagnent Jésus de leurs larmes ; c'est une autre femme, Véronique, qui essuie la sainte Face de Jésus ; c'est Simon de Cyrène qui revient des champs et que l'on réquisitionne ; enfin, c'est Marie, sa mère, que l'on retrouve debout au pied de la croix.

Si nos coeurs sont éveillés, nous saurons découvrir, sur tous nos chemins de croix, des gestes de tendresse et de réconfort : c'est cette présence silencieuse près d'un malade ; cette mère qui humecte le front et les lèvres du son enfant fiévreux ; cette épouse qui tient la main de son époux et peut-être lui fermera les yeux. Comment ne pas y reconnaître mille signes de l'inlassable sollicitude de Dieu ?

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