Dans un
monde perturbé par la guerre… sommes-nous un artisan de paix ?
La paix, c’est
vraiment le sommet d’un cheminement spirituel.
C’est le sommet d’une pyramide dont la présence consciente de Dieu est
la base. L’Évangéliste Mathieu place la
paix au sommet des Béatitudes :
« Heureux
ceux qui font œuvre de paix :
ils seront appelés enfants de Dieu »
(Mt 5,9)
L’amour est générateur
de paix, si l’amour fait défaut, la paix disparaît. Plus l’amour est fort, plus la paix est
résistante, visible et agissante.
Un artisan de paix met son ardeur à éviter les problèmes
inutiles d’ordre émotif et sentimental, à éviter les confidences oiseuses qui
débouchent ordinairement sur la plainte et la critique qui sèment dans le cœur l’inquiétude
et le remords.
L’artisan de paix se concentre surtout sur les aspects
positifs du prochain, cherchant chez les autres des qualités, des dons, des
talents. Il dégage de son cœur assez de
tendresse pour aimer les autres, les excuser, leur pardonner au besoin et les
servir avec simplicité et humilité.
L’artisan de paix ne se laisse pas troubler. Ni la maladie, ni les infirmités, ni les
humiliations extérieures ne peuvent l’éloigner du style de vie que Jésus préconise
dans l’Évangile. Il vit de la foi, il s’abandonne
à Dieu.
La paix aura
les dimensions universelles de la charité quand on sentira la présence de Dieu
en soi, mais un Dieu vivant, qui n’agit qu’en aimant.
Chacun peut
devenir un artisan de paix dans sa famille, dans son équipe, … Chacun peut se
rallier à l’Église pour valoriser les paroisses, les diocèses, … qui sont des
organismes de paix.
Père
Louis-Marie Parent, o.m.i.
Extrait de « Sur les pas de Jésus »
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