mardi 5 octobre 2010

Cinquième perle de sagesse

  DONNEZ  PLUS  QUE  VOUS  NE  RECEVEZ.

« Un individu ne commence à vivre que lorsqu’il s’élève au-dessus des limites étroites de ses préoccupations individuelles pour embrasser celles beaucoup plus vastes de l’humanité tout entière. » 
                                               Martin Luther King
« Pour moi, la vie n’est pas une brève chandelle.  C’est comme une torche splendide que j’ai pour le moment entre les mains et que je veux faire brûler aussi intensément que possible avant de la transmettre aux générations futures. »      Georges Bernard Shaw.

Le plus grand bonheur que l’on puisse trouver dans la vie vient toujours de ce que l’on donne et non de ce que l’on reçoit. 

Demandez à la vie ce qu’elle attend de vous
Viktor Frankl, un psychothérapeute juif, a été emprisonné dans un camp de concentration nazi de 1942 à 1945.   Il a raconté son expérience dans un livre intitulé Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie. L’une des plus importantes sections du livre traite de la question du suicide.  …Cependant, si on arrive à aider un individu à voir que le monde attend quelque chose de lui, à lui faire comprendre qu’il peut faire le bien autour de lui, il choisit presque toujours la vie. 
Viktor Frankl a conclu que les gens qui savent ce que le monde attend d’eux ne mettent jamais fin à leur jours.

Si donner plus que l’on ne reçoit est l’un des secrets du bonheur et du sens de la vie, c’est entre autres parce que nous pouvons exercer beaucoup de contrôle sur ce que nous donnons mais pratiquement aucun sur ce que nous recevons. Chaque jour, nous avons le pouvoir de donner sans limites.  Nous pouvons choisir d’être aimables, de servir, d’aimer, d’être généreux et de laisser un monde en quelque sorte meilleur.  Je suis arrivé à la conclusion qu’il y a quelque chose en nous, les êtres humains, qui désire éperdument apporter une contribution ici-bas.  
Les deux grandes tâches que doivent accomplir les êtres humains : se trouver et se perdre. Nous nous trouvons en découvrant notre destinée et en étant fidèle à soi-même.  Mais il ne suffit pas de se trouver, il faut également se perdre.

Se perdre, c’est comprendre que l’on est relié à quelque chose de plus grand que soi, à quelque chose qui a vécu avant nous et qui vivra après nous.  Différents noms ont été donnés à ce concept dans les traditions spirituelles, mais un trait commun en ressort, et c’est la perte de soi en tant qu’entité signifiante.  Notre existence a un sens parce que nous faisons partie d’un tout.  Pour certains, ce tout est Dieu ; pour d’autres, c’est le voyage de la vie ; et pour d’autres encore, c’est la nature tout entière.  J’ai constaté que ceux qui se sont à la fois trouvés et perdus ont découvert le bonheur.  Il n’y a pas de meilleure façon de se perdre soi-même que de vouer sa vie à donner, à laisser un monde meilleur derrière eux.  Cela établit une connexion avec l’avenir et nous relie au passé. 

Nous sommes tous un maillon de cette grande chaîne de la vie.  Chacun de nous entre dans le monde en croyant qu’il est seul et que sa vie est plus importante que tout autre.  Nous sommes conscients de notre existence individuelle, et puis vient un temps où nous comprenons que nous participons à une grande conversation. 

De nombreuses traditions spirituelles sont axées sur ce paradoxe : on ne peut trouver le bonheur qu’en s’oubliant soi-même.

Les gens les plus heureux sont ceux qui sont le moins égocentriques. Il y a peu de choses plus déprimantes qu’une personne âgée centrée sur elle-même et sur se petits problèmes. 
Les gens les plus heureux ont vécu pleinement, ont su trouver ce qui était important pour eux, et se souciaient surtout, à la fin de leur vie, de ce qu’ils laisseraient derrière eux. 

Cessez de vous apitoyer sur votre sort.
Les gens les plus heureux avaient appris à se soucier du sort du monde, alors que les gens les plus malheureux continuaient à s’apitoyer sur leur propre sort.  Nous pouvons comprendre et retenir cette leçon à un jeune âge ou au milieu de notre vie : le plus grand bonheur vient de ce que l’on donne.

.  Cette semaine, ai-je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit où vivre ?

.  Me suis-je rappelé cette semaine que je fais une différence dans ce monde, même si je n’en ai pas conscience ?

.  De quelle façon est-ce que je souhaite mieux intégrer cette perle de sagesse à ma vie la semaine prochaine ?

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