mardi 5 avril 2011

Le voleur de lumière

La Parole de Dieu

« Le serpent dit à la femme : "Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux." »
Livre de la Genèse, chapitre 3, verset 5.

La méditation

Il y a un choix à faire, un doute à surmonter. Serons-nous plus clairvoyants, aurons-nous le regard plus pénétrant si nous choisissons de voir toute chose à la lumière de Dieu ou si, au contraire et comme le suggère le serpent, nous cherchons à voir et à connaître sans lui et contre lui ?

Une voix se fait entendre. Puissamment. Elle nous dit que notre monde se porterait bien mieux sans Dieu qu'avec lui, que les hommes ne trouveront la paix que lorsqu'ils auront évacué pour de bon la question de Dieu, que la seule vraie science est une science débarrassée de l'encombrante présence de Dieu, qu'il faut et qu'il suffit d'être raisonnable, d'arrêter de jouer les illuminés. « Ouvre les yeux, bon sang ! »

Mais à vouloir « ouvrir les yeux » sur la suggestion du serpent, Adam et Ève n'ont découvert, en fait, qu'une seule chose, dérisoire et déroutante : qu'ils étaient nus. (Livre de la Genèse, chapitre 3, verset 7). Pas sûr qu'ils y aient gagné au change, surtout quand on mesure le prix qu'ils ont payé : la rupture du lien confiant et lumineux qui, précisément, soutenait l'éminente dignité de l'homme et de la femme. Le serpent les a escroqués.

Comme un antidote au venin du serpent, l'Évangile nous apprend que ce qui mérite vraiment d'être vu ne peut l'être que dans la confiance. Ce qui mérite vraiment d'être connu ne peut l'être que dans la foi.

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